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Petit comparatif de notre rapport à la liberté d’expression…

Petit comparatif de notre rapport à la liberté d’expression…

Nous ne prendrons en exemple que les deux domaines qui sont ou plutôt qui devraient être au coeur de cette période pré-électorale.

Pour le premier, nous allons parler du racisme et de la xénophobie.
Ces deux « valeurs » sur et si chère à l’élection. Que serait l’élection sans elles ?
Il suffit de faire le tour des médias pour se rendre compte qu’elle (l’élection) ne serait rien sans elles.
Le racisme et la xénophobie sont les outils les mieux adaptés au système électoral français.
Ils permettent de stigmatiser, de cristalliser, de faire émerger des boucs émissaires, des peurs. Autant d’outils qui remplissent artificiellement les urnes. Oui, artificiellement puisque voter par peur ou pour faire barrage à… ce n’est pas voter pour un projet de société viable. C’est juste palier au pire.

Dans les faits, si la xénophobie n’est rien d’autre qu’une pathologie (maladie mentale) qui pour l’occasion a voix au chapitre et sans aucune restriction, relève presque de la science fiction.
Oui, On laisse s’exprimer librement une maladie mentale sous prétexte de liberté d’expression. Imaginez qu’on fasse la même chose avec d’autres maladies mentale. Vous vous imaginez des pédophiles prenant librement la parole dans tous les médias ? Je sais que l’exemple est hard. Mais pourtant il est juste. Une maladie mentale est une maladie mentale et la xénophobie est comme la pédophilie une maladie mentale.

Et pourtant, "liberté d’expression" oblige, la xénophobie a voix au chapitre.

A l’inverse, nous allons trouver l’abstention. Elle qui est l’expression du rejet de ce système et de ce régime qui donne la parole aux malades mentaux et qui est le vrai pourvoyeur de tous les maux de la société. Elle, elle n’a pas voix au chapitre. Elle, elle est niée, ignorée, dénigrée. Elle a beau être l’expression majoritaire elle n’est considérée et prise en compte par personne.

Même les électeurs considèrent et rejettent sa présence et son expression comme une non expression.
Leur grand truc c’est le « qui ne dit mots consent » alors que l’abstention c’est l’expression inverse « puisque quand je dis mots rien ne bouge, alors je ne cautionne plus cet immobilisme. Donc je n’y participe plus  ».
L’abstention ne rejette aucun candidat, elle rejette le régime représentatif. Les candidats ne sont que les effets induits du régime.

C’est peut être pour ça que pour l’abstention le terme « liberté d’expression » rime avec « néant » ? C’est surement pour ça.

Dans tous les cas cela nous éclaire très bien sur notre rapport à la liberté d’expression.
Cautionner l’expression d’une maladie mentale qui permet de se défausser de ses propres responsabilités et propres maux sur les autres oui.
Mais donner la parole à ceux qui rejettent tous les renoncement imposés par le régime représentatif, ça non. Trop dangereux. Voter oui, mais devoir assumer les conséquences de son vote, ça c’est de trop.

Pensez y la prochaine fois que vous nierez l’abstention.  

#BoycottElections.

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